La dénervation rénale : un traitement moderne de l’hypertension artérielle disponible en Suisse

En Suisse, l’hypertension artérielle (HTA) constitue l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire et demeure un enjeu de santé publique majeur. Selon les estimations, près d’un adulte sur quatre à un sur trois présenterait une tension trop élevée, ce qui accroît le risque de complications graves telles que l’infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque et l’accident vasculaire cérébral.

La prise en charge de l’HTA comprend classiquement des mesures diététiques et d’hygiène de vie et des médicaments. Néanmoins, certains patients présentent des effets secondaires gênant ou des résistances et ces traitements ne permettent parfois pas de suffisamment bien contrôler la pression sanguine.

Le traitement de l’HTA comprend classiquement des mesures diététiques et d’hygiène de vie et des médicaments. Néanmoins, certains patients présentent des effets secondaires gênant ou des résistances et ces traitements ne permettent parfois pas de suffisamment bien contrôler la pression sanguine.

La dénervation rénale est un traitement moderne mini-invasif non médicamenteux de l’HTA qui consiste à détruire les terminaisons nerveuses du rein qui participent à l’élévation de la pression, en passant par l’intérieur des artères.

Réalisation par par une équipe multidisciplinaire (radiologue, cardiologue et Néphrologue)

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Intervention
mini-invasive
en
ambulatoire sous
anesthésie générale
sans cicatrice

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Réalisation par
le radiologue et le cardiologue interventionnel

sous guidage de l'imagerie

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Efficacité
reconnue

par de nombreuses
études scientifiques récentes

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Prise en
charge par
l'assurance de
base

LAMal en
Suisse

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Prise en charge
multidisciplinaire

incluant
la radiologie,
la néphrologie,
la cardiologie
et la médecine générale

L’hypertension artérielle est une pathologie très répandue dans notre société vieillissante. On estime qu’environ 30 à 45 % des adultes en sont atteints, et sa prévalence augmente nettement avec l’âge, pouvant dépasser 60 % chez les personnes de plus de 60 ans. Souvent asymptomatique, elle peut pourtant engendrer des complications cardiovasculaires graves sur le long terme, en particulier lorsque le diagnostic n’est pas posé à temps ou que le traitement est inadapté. Sous l’influence de facteurs tels que le surpoids, la sédentarité et la consommation excessive de sel, la pression artérielle s’élève progressivement, imposant aux artères et au cœur un stress constant. Cette élévation chronique accroît le risque de maladies cardiaques, rénales et cérébrovasculaires, et nécessite une prise en charge précoce afin de prévenir les complications.

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Le rein est comme un “régulateur de pression” pour notre corps. Il gère la quantité d’eau et de sel que nous gardons ou que nous éliminons, ce qui influence directement la quantité de sang qui circule et donc la pression artérielle. Le rein produit aussi une substance appelée « rénine », qui déclenche une chaîne de réactions (le système rénine-angiotensine-aldostérone) pouvant faire monter la pression quand elle est trop basse. Cependant, si ce mécanisme s’emballe (par exemple à cause d’un problème rénal ou d’une surproduction de renine), la pression artérielle peut devenir trop élevée. À leur tour, les reins peuvent souffrir de cette pression trop forte, ce qui peut créer un cercle vicieux où le problème s’aggrave.

Le rein et le système nerveux communiquent étroitement pour maintenir une pression artérielle équilibrée. Des nerfs, appelés « nerfs sympathiques », contrôlent par exemple le degré de contraction des vaisseaux sanguins du rein et la libération de renine. Lorsqu’ils s’emballent, ils amplifient la constriction des vaisseaux et la production de renine, faisant grimper la tension. À l’inverse, lorsque ces nerfs sont moins stimulés, la pression peut redescendre. Le rein envoie aussi des signaux au cerveau pour l’informer de l’état de la pression et de la composition du sang, montrant à quel point ce dialogue constant est important pour le bon fonctionnement de tout le système.

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Comment la pression sanguine est évaluée ?

Il existe différentes façons de mesurer la pression artérielle. Le plus classique est la mesure en cabinet médical : le professionnel de santé utilise un brassard gonflable autour du bras, souvent à plusieurs reprises, pour s’assurer de la fiabilité des valeurs. Ensuite, l’automesure à domicile (AMT) permet de suivre la tension dans le cadre habituel de la vie quotidienne, sans stress lié à la “blouse blanche”. Enfin, la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) consiste à porter un petit appareil qui enregistre automatiquement les valeurs tout au long de la journée et de la nuit. Grâce à ces différentes méthodes, on obtient une vision plus précise de la pression artérielle, et on peut mieux adapter le traitement si nécessaire.

Quelles sont les valeurs cibles recommandées pour la pression artérielle ?

La pression artérielle est généralement considérée comme normale quand elle est inférieure à 140/90 mmHg. En dessous de ces valeurs, on estime que les risques de complications (comme les accidents vasculaires cérébraux ou les crises cardiaques) sont nettement réduits. Pour certaines personnes, notamment celles qui souffrent déjà de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de problèmes rénaux, les médecins peuvent recommander des objectifs encore plus bas, comme 130/80 mmHg. L’idée est d’adapter les cibles en fonction de la situation de chacun, afin de prévenir au mieux les risques liés à l’hypertension.

Traitement classique de l’hypertension artérielle

Le traitement actuel de l’hypertension comprend :

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Mesures diététiques et d'hygiène de vie contre l’HTA

Adopter une alimentation équilibrée (pauvre en sel et en graisses saturées), pratiquer une activité physique régulière (comme 30 minutes de marche rapide par jour), perdre du poids en cas de surpoids et réduire sa consommation d’alcool et de tabac sont autant de mesures qui peuvent faire baisser la pression artérielle de 5 à 10 mmHg, voire davantage selon les personnes. Les avantages de ces changements de mode de vie résident dans leur impact positif sur la santé en général (diminution du risque de diabète, amélioration du bien-être, meilleure forme physique, etc.) et l’absence d’effets secondaires médicamenteux. En revanche, ces mesures exigent une motivation et une constance parfois difficiles à maintenir, et elles ne suffisent pas toujours, surtout si l’hypertension est sévère ou si d’autres facteurs de risque cardiovasculaire sont associés.

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Traitements médicamenteux contre l’HTA

Les médicaments antihypertenseurs sont souvent la pierre angulaire du traitement pour faire baisser et stabiliser la tension artérielle. Ils agissent de différentes manières, par exemple en dilatant les vaisseaux sanguins, en réduisant la quantité de liquide dans le sang ou en modulant certaines hormones qui influencent la pression. Selon les classes thérapeutiques (bêtabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, diurétiques, antagonistes calciques, etc.), on observe généralement une baisse de 5 à 15 mmHg de la pression systolique lorsqu’ils sont bien adaptés à la situation de chaque patient. Les avantages de ces traitements sont leur efficacité et leur bonne maîtrise des chiffres tensionnels, souvent indispensable pour éviter les complications liées à l’hypertension. En revanche, certains patients peuvent ressentir des effets indésirables (fatigue, vertiges, maux de tête ou toux, selon la classe médicamenteuse), et il est parfois nécessaire d’en ajuster le dosage ou d’associer plusieurs médicaments pour trouver l’équilibre optimal.

Lorsque ces traitements habituels sont insuffisants ou mal tolérés, votre médecin peut envisager de vous proposer la dénervation rénale pour aider au contrôle de votre pression artérielle.

Procédure de dénervation rénale

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Un cathéter est avancé dans l’artère rénale
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Un dispositif situé à l’extrémité du cathéter permet la destruction des fibres nerveuses autour de l’artère
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Un cathéter est avancé dans l’artère rénale
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Un dispositif situé à l’extrémité du cathéter permet la destruction des fibres nerveuses autour de l’artère

La dénervation rénale est une procédure mini-invasive visant à réduire la communication nerveuse entre les reins et le système nerveux, contribuant ainsi à faire baisser la pression artérielle, Elle s’effectue par un cathéter placé dans l’artère rénale, qui émet de l’énergie (par radiofréquence ou ultrasons) pour détruire (désactiver) une partie des nerfs qui cheminent autour de l’artère. Cette technique se développe depuis les années 2010, lorsqu’il est apparu que l’hyperactivité de certains nerfs - appelés nerfs sympathiques - pouvait jouer un rôle clé dans la persistance de l’hypertension, même chez les patients déjà sous traitement médicamenteux. Son efficacité a fait l’objet de débats et d’études cliniques approfondies et la dénervation rénale est aujourd’hui considérée comme une thérapie contre l’HTA.

Lors de votre premier contact avec le radiologue interventionnel, il vous sera demandé de rassembler toute une série de données médicales (rapports médicaux, imagerie médiale CT ou IRM (CD, clé USB, cloud)) qui permettront au radiologue de déterminer si vous êtes un bon candidat pour ce traitement lors de votre consultation pré-interventionnelle.

L’angioscanner ou l’angio-IRM des reins , permettra au radiologue d’évaluer l’anatomie de vos artères rénales et recherchera d’éventuelles sténoses (rétrécissement) qui peuvent parfois s’observer et qui contre-indiquerait la procédure. Si vous n’avez pas encore réalisé l’un de ces examens, votre radiologue interventionnel l’organisera.

Une analyse sanguine basique sera réalisée afin de vérifier que votre fonction rénale est conservée.

Vous rencontrerez en général également l’équipe d’anesthésie puisque la procédure est le plus souvent réalisée sous anesthésie générale.

L’intervention se fait en ambulatoire ou lors d'une hospitalisation de courte durée. Elle est réalisée par des radiologues interventionnels et/ou par des cardiologues interventionnels dans une salle de radiologie interventionnelle. Comme expliqué précédemment, la procédure est généralement conduite sous anesthésie générale (narcose), car l’activation du cathéter pour détruire les terminaisons nerveuses autour des artères rénales peut être temporairement douloureuse et nécessite une immobilité du cathéter.

L'opération se déroule dans un environnement stérile similaire à celui d’un bloc opératoire. Vous serez déshabillé et installé sur la table de radiologie. L’équipe d’anesthésie vous prendra en charge pour vous endormir et vous monitorer durant toute l’intervention. Par la suite, après avoir désinfecté votre aine ou votre poignet, vous serez recouvert de draps stériles.

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La procédure peut se faire par voie fémorale.
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La procédure peut se faire par voie radiale.

La dénervation rénale est une thérapie qui peut désormais être proposée en cas de mauvais contrôle de la pression (HTA réfractaire) ou/et en cas d’intolérance au traitement comme le démontre de nombreuses études scientifiques publiées dans des revues renommées

La dénervation rénale (RDN) est une technique médicale introduite au début des années 2000 comme une solution prometteuse pour le traitement de l’hypertension artérielle résistante. Ce procédé mini-invasif repose sur l’utilisation de cathéters endovasculaires pour interrompre les signaux nerveux sympathiques des artères rénales, qui jouent un rôle clé dans la régulation de la pression artérielle. Les premiers essais cliniques ont suscité un grand enthousiasme, démontrant des réductions importantes de la tension artérielle chez les patients ne répondant pas aux traitements conventionnels. Cependant, les résultats de la première grande étude, SYMPLICITY HTN-3, ont tempéré ces espoirs en raison de méthodologies perfectibles et d’une efficacité mitigée.

Malgré cet obstacle initial, des études de deuxième génération, rigoureusement conçues avec des groupes contrôlés par placebo et des techniques améliorées, ont ravivé l’intérêt pour la RDN. Ces essais ont confirmé son efficacité, notamment pour réduire la pression artérielle systolique et diastolique sur 24 heures, de jour comme de nuit. L’arrivée de dispositifs basés sur des radiofréquences et des ultrasons a également permis d’optimiser la procédure. Ces avancées, combinées à des données de sécurité robustes et des suivis à long terme, positionnent aujourd’hui la RDN comme une option thérapeutique novatrice dans l’arsenal contre l’hypertension artérielle.

Les cinq études de deuxième génération ont été conçues pour corriger les limitations des travaux antérieurs. Elles comprenaient des groupes contrôles soumis à des interventions simulées afin d’assurer un aveuglement rigoureux et éviter les biais placebo. Les technologies utilisées étaient avancées, avec des dispositifs de dénervation par radiofréquence et par ultrasons permettant une ablation homogène et circonférentielle des nerfs rénaux. 

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Ces graphiques montrent les résultats des 5 études de 2 ème génération évaluant l’efficacité de la dénervation rénale sur la pression artérielle et la comparant à un groupe des témoins (qui n’ont pas reçu le traitement). On constate pour toutes les études une diminution nettement plus marquée de la pression chez les patients traités par dénervation. La pression du groupe des témoins baisse seulement de manière minime (effet « placebo »).

Graphique adapté, tiré de l’article : Schmieder, R. E. et al. European Society of Hypertension position paper on renal denervation 2021. J. Hypertens. 39, 1733–1741 (2021).


 

L’étude SPYRAL HTN-OFF MED (étude 1) s’est concentrée sur des patients sans traitement antihypertenseur de base, offrant un cadre idéal pour évaluer les effets directs de la dénervation rénale. Parallèlement, l’étude SPYRAL HTN-ON MED (étude 4) a été conçue pour évaluer l’efficacité combinée de la dénervation et des traitements médicamenteux, ciblant les patients sous traitement. Deux autres études importantes, RADIANCE-HTN SOLO (étude 2) et RADIANCE-HTN TRIO (étude 5), se sont concentrées sur des patients présentant une hypertension résistante.  Enfin, l’étude SPYRAL HTN-OFF MED Pivotal (étude 3), la plus vaste de cette génération, a porté sur 331 patients randomisés, permettant de confirmer l’efficacité de la dénervation dans un cadre rigoureux. Ces essais ont en commun une rigueur méthodologique exemplaire et un recours à des technologies avancées, renforçant la base de preuves en faveur de la dénervation rénale comme traitement de l’hypertension. Certaines études, comme SPYRAL HTN-OFF MED, ont également surveillé l’adhérence aux traitements médicamenteux par des analyses toxicologiques. Les objectifs principaux se concentraient sur les variations de la pression artérielle, à la fois ambulatoire et en cabinet, éléments clés pour prédire les risques cardiovasculaires.

Les résultats ont montré des réductions significatives de la pression systolique ambulatoire sur 24 heures, allant de 4,7 à 9,0 mmHg, ainsi que des diminutions de la pression diastolique entre 3,7 et 6,0 mmHg. Dans l’étude SPYRAL HTN-OFF MED, impliquant 331 participants, la différence était de -4,0 mmHg en faveur de la RDN. Les réductions en cabinet étaient tout aussi notables, avec des diminutions systoliques de 9,0 à 10,8 mmHg et diastoliques de 5,0 à 7,5 mmHg. Une attention particulière a été portée aux pressions nocturnes et matinales, qui ont été significativement réduites, améliorant ainsi des indicateurs pronostiques essentiels. En effet, les médicaments ont souvent un effet principalement durant la journée et permettent moins de contrôler la tension artérielle la nuit, au contraire de la dénervation rénale.

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Ce graphique détaille l’efficacité de la dénervation rénale pour réduire la pression artérielle. On constate que la pression artérielle ne diminue pas significativement pour le groupe contrôle à 36 mois, au contraire du groupe ayant bénéficié de la dénervation rénale. On voit surtout que l’effet positif de la dénervation rénale sur la pression est visible durant le jour et la nuit.

Graphique adapté, tiré de l’article : Bhatt, D. L. et al. Long-term outcomes after catheter-based renal artery denervation for resistant hypertension: final follow-up of the randomised SYMPLICITY HTN-3 Trial. Lancet 400, 1405–1416 (2022).


La durabilité des effets de la RDN a été observée jusqu’à trois ans dans certaines études et registres, bien que la majorité des essais aient un suivi de 2 à 6 mois. Aucun problème significatif de sécurité à court ou long terme n’a été identifié, et les complications graves, comme la sténose des artères rénales n’ont pas été observées. Les groupes contrôles ont présenté des diminutions minimes de pression artérielle, renforçant la fiabilité des résultats. Cependant, la variabilité des réponses individuelles souligne la nécessité de poursuivre les recherches sur les prédicteurs de réponse.

Ces études de deuxième génération confirment que la dénervation rénale est une approche efficace et sécuritaire pour la réduction de la pression artérielle. Intégrée à des protocoles structurés, elle présente un potentiel significatif pour améliorer les pronostics cardiovasculaires. Un suivi rigoureux et une sélection précise des patients restent essentiels pour maximiser ses bénéfices cliniques.

Questions-réponses sur la dénervation rénale !

Note : Il est essentiel de consulter un spécialiste radiologue interventionnel pour obtenir des informations personnalisées et adaptées à votre état de santé.

HTA = hypertension artérielle.

Une gêne peut apparaître au moment de l’application de l’énergie (radiofréquence, ultrason, etc.), maisa plupart des patients ressentent peu ou même pas pendant l’intervention, grâce à l’anesthésie générale (narcose) ou à une sédation. Après l’intervention, une douleur modérée au niveau du point de ponction (aine ou poignet) peut persister quelques heures.

Le bénéfice principal est une réduction durable de la pression artérielle, qui peut permettre de diminuer la prise de médicaments antihypertenseurs. Chez certains patients, les résultats se font sentir assez rapidement (quelques semaines), tandis que chez d’autres, la baisse de la tension s’installe progressivement.

  • Risques liés à la ponction : hématome ou saignement au niveau du point d’accès.
  • Lésion vasculaire : la manipulation du cathéter peut, très rarement, abîmer la paroi des artères.
  • Douleur au cours de la procédure : généralement bien contrôlée, mais variable selon les patients.
  • Inefficacité partielle : chez certains patients, la baisse de tension peut ne pas être suffisante.

Dans l’ensemble, les complications majeures restent peu fréquentes (<1%), surtout quand l’intervention est réalisée par un praticien expérimenté.

Dans la majorité des cas, une hospitalisation de courte durée (un jour ou une nuit) suffit. Certains centres proposent même une sortie le jour même de l’intervention, selon l’état du patient et l’avis médical.

  • Consultations préalables : Vous rencontrerez l’équipe médicale (cardiologue, radiologue interventionnel, néphrologue, selon les cas) pour réaliser un bilan complet.
  • Traitements en cours : Il est essentiel de signaler tous vos médicaments. Certains traitements (comme les anticoagulants) peuvent être ajustés ou suspendus temporairement.
  • Jeûne : Vous devrez généralement être à jeun (ni boire, ni manger) quelques heures avant l’intervention si une sédation ou anesthésie est prévue.

 

  • Repos : Après la procédure, un repos au lit de quelques heures est nécessaire (surtout si la ponction est effectuée au niveau de l’aine).
  • Surveillance : Votre pression artérielle et votre état général sont surveillés de près.
  • Reprise des activités : La plupart des gens peuvent reprendre une activité normale au bout de 24 à 48 heures, en évitant les efforts intenses (port de charges lourdes, sport intensif) pendant une semaine environ.

 

Les effets bénéfiques peuvent être observés dès les premières semaines, mais il faut parfois attendre quelques mois pour mesurer l’effet maximal. Votre cardiologue ou médecin traitant ajustera progressivement les médicaments antihypertenseurs selon l’évolution de la pression artérielle.

Les études montrent généralement une bonne stabilité de la baisse de tension à moyen et long terme. Cependant, la réponse peut varier d’un patient à l’autre, et il est possible que dans certains cas, l’effet diminue avec le temps. Des contrôles réguliers sont essentiels.

Le remboursement dépend des pays et des systèmes d’assurance. En Suisse, la dénervation rénale est prise en charge par l’assurance de base obligatoire LAMal.

  • Optimisation du traitement médicamenteux : ajustement ou combinaison de différents antihypertenseurs.
  • Changement de mode de vie : régime alimentaire équilibré, perte de poids, réduction de la consommation de sel, pratique d’une activité physique régulière, etc.
  • Autres techniques interventionnelles : elles sont moins courantes ou moins éprouvées pour l’hypertension résistante.

 

En général, la dénervation rénale est réalisée par des équipes spécialisées en radiologie interventionnelle ou cardiologie (hypertension). Vous pouvez vous adresser aux experts listés sur ce site.

Des consultations de suivi sont prévues pour évaluer l’évolution de votre tension artérielle. Votre médecin ajustera si nécessaire le traitement médicamenteux et surveillera l’apparition de potentiels effets secondaires. Des examens d’imagerie peuvent aussi être réalisés pour vérifier l’état des artères rénales.

Si la procédure est réalisée sous anesthésie locale, vous pourriez ressentir une douleur ou une gêne liée à la diffusion de l’énergie, mais des médicaments antidouleur seront administrés si nécessaire.

Le plus souvent, la procédure est réalisée sous anesthésie générale, vous ne sentez donc rien et vous vous réveillerez sans douleur, uniquement avec une légère gêne au niveau du point de ponction artériel.

La procédure dure généralement environ 1 à 2h.

Les essais cliniques n’ont pas montré d’effet néfaste de la procédure sur la fonction rénale.

La procédure de dénervation rénale ne nécessite l’implantation d’aucun dispositif dans les reins ou dans les artères rénales.

Il est important de continuer à prendre tous vos médicaments comme votre médecin vous l’a prescrit. Celui-ci vous conseillera sur toute modification éventuelle de votre traitement.

Oui. La dénervation rénale peut ne pas être indiquée si vous présentez l’une des situations suivantes :

  • Fonction rénale réduite (DFG < 40 mL/min)
  • Polykystose rénale de l’adulte
  • Tumeurs rénales
  • Transplantation (greffe) rénale
  • Sténose de l’artère rénale
  • Dysplasie fibromusculaire
  • Anévrisme de l’artère rénale

Dans ces cas, la procédure peut s’avérer inappropriée ou risquée. Il est essentiel d’effectuer un bilan complet et de discuter avec un spécialiste pour déterminer si la dénervation rénale vous convient.

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Dr. Nicolas Villard

Radiologue interventionnel

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Dre. Catalina Trana

Cardiologue interventionnelle

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Prof. Grégoire Wuerzner

Néphrologue

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